L'entraînement aérobie, souvent appelé « cardio », regroupe les exercices qui utilisent l’oxygène pour produire l’énergie nécessaire à l’effort. Ces activités sollicitent le système cardiovasculaire et stimulent le cœur et les poumons, permettant au corps de rester actif sur une longue durée. Exercice aérobie exemple courant, on retrouve le jogging, la natation ou encore le cyclisme. Pendant l’entraînement aérobie, la fréquence cardiaque devrait se situer entre 70 % et 80 % de la fréquence maximale – une intensité optimale pour améliorer l’endurance. À ce niveau, le corps utilise principalement les graisses et les glucides comme sources d’énergie, ce qui favorise une perte de graisse progressive et une meilleure performance d’endurance. En résumé, un exercice aérobie est idéal pour ceux qui souhaitent améliorer leur endurance physique et réduire leur masse grasse.
L'entraînement anaérobie consiste en des exercices courts et intenses qui ne nécessitent pas d’apport d’oxygène pour produire de l’énergie. Contrairement à l’entraînement aérobie, il puise dans les réserves d’énergie immédiatement disponibles dans les muscles, ce qui le rend idéal pour des efforts explosifs tels que les sprints, la musculation ou l’entraînement fractionné de haute intensité (HIIT). Lors d’une séance anaérobie, la fréquence cardiaque atteint généralement 80 % à 90 % de la fréquence maximale, ce qui correspond au seuil anaérobie – le point à partir duquel le corps commence à produire de l’acide lactique. Cette accumulation entraîne une fatigue musculaire rapide et peut limiter temporairement la performance. Les objectifs principaux de l’entraînement anaérobie sont le développement de la masse musculaire, l’augmentation de la force et de la vitesse, ce qui rend le corps plus efficace pour les efforts courts et intenses.
Lorsque l’intensité d’un exercice augmente progressivement, le corps passe de la zone aérobie (avec oxygène) à la zone anaérobie (sans oxygène) – une transition essentielle dans le processus de production d’énergie. À intensité modérée, comme lors d’un jogging léger, le corps reste en mode aérobie. En augmentant l’intensité, par exemple avec un sprint final, il entre progressivement dans la zone anaérobie. Cette alternance entre phases aérobies et anaérobies est mise en œuvre dans des méthodes comme l'entraînement fractionné, où de courtes périodes d’effort intense sont entrecoupées de phases de récupération modérées. Travailler dans ces deux zones améliore à la fois l’endurance et la force, optimisant ainsi la performance physique globale.
La fréquence cardiaque joue un rôle central dans le contrôle et l’adaptation de l’intensité de l’entraînement. Une fréquence cardiaque de 70 à 80 % de la fréquence maximale correspond à la zone aérobie, idéale pour l’endurance et la combustion des graisses. À 80-90 %, on atteint le seuil anaérobie, une zone clé pour développer la force et la vitesse. La connaissance de ces zones et leur suivi permettent d’adapter l’entraînement aux objectifs individuels.
La fréquence cardiaque est un excellent indicateur pour mesurer et ajuster l’intensité de l’effort. En la surveillant, vous vous assurez de rester dans la zone cible, ce qui optimise les performances et accélère l’atteinte de vos objectifs. La fréquence cardiaque varie en fonction de l’intensité de l’exercice, et les différentes zones correspondent à des objectifs spécifiques : endurance, combustion des graisses, force musculaire ou récupération.
La zone aérobie est généralement définie entre 60 % et 80 % de la fréquence cardiaque maximale (FCM). Pour la calculer, vous pouvez utiliser la formule classique : 220 moins votre âge. Par exemple, si vous avez 30 ans, votre FCM est d’environ 190 battements par minute. Lors d’un entraînement aérobie, vous devriez maintenir votre fréquence cardiaque entre 70 % et 80 % de cette valeur – une intensité modérée, idéale pour améliorer l’endurance et brûler les graisses. Pour mesurer votre fréquence cardiaque, vous pouvez utiliser un cardiofréquencemètre, une montre connectée ou faire une mesure manuelle du pouls.
Le seuil anaérobie se situe généralement entre 80 % et 90 % de la fréquence cardiaque maximale. À cette intensité, le corps commence à produire davantage d’acide lactique, ce qui peut rapidement provoquer une fatigue musculaire. Pour optimiser l’entraînement dans cette zone, il est important de reconnaître le seuil anaérobie. Un bon indicateur est la sensation de brûlure dans les muscles ou la difficulté à parler pendant l’effort. L'entraînement en zone anaérobie favorise la croissance musculaire, l’augmentation de la force et de la vitesse. Un cardiofréquencemètre permet de rester dans cette zone et d’optimiser l’efficacité de l’entraînement.
Le choix entre un exercice aérobie ou anaérobie dépend des résultats souhaités : pour perdre de la graisse et améliorer son endurance, l'entraînement aérobie est recommandé ; pour développer la masse musculaire et la vitesse, l'entraînement anaérobie est plus adapté. Chaque méthode présente des avantages et des limites : la zone aérobie permet des efforts prolongés, tandis que la zone anaérobie améliore la puissance explosive.
La zone aérobie correspond à un effort modéré (60-80 % de la fréquence cardiaque maximale), durant lequel le corps utilise l’oxygène pour produire de l’énergie. Elle est idéale pour améliorer l’endurance, brûler des graisses et renforcer la santé cardiovasculaire, tout en étant moins traumatisante pour les articulations. En revanche, elle est moins efficace pour développer la force ou la masse musculaire. La zone anaérobie, elle, implique des efforts intenses (80-90 % de la FCM), qui génèrent de l’acide lactique. Elle favorise le développement de la force, de la vitesse et de la masse musculaire, mais demande plus de récupération et comporte un risque plus élevé de blessure. Chacune de ces zones a ses avantages : la zone aérobie pour l’endurance et la perte de graisse, la zone anaérobie pour la force et la croissance musculaire. Un entraînement combiné permet d’obtenir des résultats plus complets.
Les entraînements aérobies et anaérobies se complètent parfaitement pour favoriser un développement physique équilibré. En intégrant ces deux formes d'exercices dans un programme d'entraînement, on obtient des résultats optimaux : amélioration de l’endurance, augmentation de la force et meilleure condition physique générale.